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Reflets N°10 – Revivre sa naissance par la psychanalyse corporelle

30 12 2013

En psychanalyse corporelle, le revécu de la naissance constitue l’une des quatre grandes étapes qui jalonnent l’avancée d’une cure psychanalytique. Il contient de fait des enjeux de premier ordre dans le processus de réconciliation de l’analysant avec son histoire et sa famille qui constitue l’essence même de cette psychanalyse.

Fondée par Bernard Montaud[1] en 1982, la psychanalyse corporelle s’appuie sur la mémoire du corps qu’elle associe à l’expression verbale. Parmi les nombreuses hypothèses sur le psychisme humain qui ont émergé tout au long du processus de codification de cette psychanalyse au fil des désormais plus de 100.000 séances pratiquées, il a en effet été établi que la naissance constituait l’un des quatre évènements-clés de notre passé, appelés « traumatismes », qui ont façonné toute notre personnalité et qui sont à l’origine de comportements que, de façon subconsciente, nous répétons inlassablement.

La notion de traumatisme en Psychanalyse Corporelle

Mais avant d’aller plus loin dans les coulisses et les étapes de la naissance chez l’homme, et de façon à lever toute ambiguïté, arrêtons-nous sur le sens du terme traumatisme tel qu’il s’entend dans notre discipline.

En psychanalyse corporelle, la notion de traumatisme n’a pas le sens que nous lui donnons habituellement quand nous parlons des conséquences psychiques d’un événement de type accident, catastrophe, violences répétées, abus sexuel. Le traumatisme dont il est question ici revêt une signification très précise, qu’il est possible d’appréhender à travers ces deux définitions :
– le traumatisme est un sommet de douleur existentielle qui résume toute une période de l’existence humaine.
– le traumatisme est le résultat d’un conflit intérieur entre deux forces contraires d’égale intensité, deux perceptions du monde qui ne peuvent pas coexister dans l’instant. Et c’est justement la coexistence de ces deux forces qui va rendre l’instant complètement intenable d’un point de vue psychique. Dans ces circonstances, l’être pour conserver la raison, va devoir choisir l’une de ces deux forces. Il choisit une version du monde et en renonçant à l’autre, il s’ampute lui-même de la moitié du sentiment des choses.

Un traumatisme produit ainsi en chacun un moins voir, un moins sentir, pour moins souffrir le monde qui nous entoure; et par là même, l’événement non assumé est refoulé totalement ou partiellement dans le subconscient.

La psychanalyse corporelle a identifié quatre traumatismes : le premier à la naissance, le deuxième durant la petite enfance, le troisième durant l’enfance et le quatrième durant l’adolescence.

Le traumatisme périnatal – le traumatisme fondateur instaure notre cycle comportemental traumatique alors que les trois suivants – dits traumatismes constructeurs – réactualisent ce cycle dans les niveaux de maturité correspondants. Et c’est l’ensemble de l’action des quatre traumatismes qui produit une programmation de l’individu dans une personnalité propre à l’ego, avec deux effets : nous pouvons nous sentir exister en tant que personne unique et nous sommes programmés à voir et vivre le monde extérieur selon nos traumatismes.

L’étude de nos dossiers nous indique toute personne a traversé ces quatre traumatismes. Cela nous a donc amenés à les considérer comme des points de passage obligatoires de l’existence, en tant qu’initiation à la condition humaine. Ces traumatismes nous préservent de la déraison, nous sociabilisent et nous structurent en nous conférant une personnalité unique, cohérente et adaptée au monde.

Revivre sa naissance

Le paradis perdu et la création, notre naissance et l’acquisition de notre humanité ont de tout temps fait l’objet de mythes, de légendes, de croyances, et de recherches. Nous allons vous faire partager le revécu d’une naissance : ce qu’en dit le psychanalysé, ce qu’il vit corporellement et la correspondance avec les sept étapes de la naissance[2], telle que l’a codifiée Bernard Montaud. Rentrons dans cette aventure à travers de courts extraits du revécu d’André[3], même s’il est difficile de retracer ce fabuleux périple en quelques mots.
« Je suis dans le ventre de ma mère. J’ai le sentiment d’être dans une bulle. J’ai l’impression de flotter. Je suis en position de fœtus. Je suce mon pouce. Rien ne peut m’arriver. Je sens une grande harmonie autour de moi. Je suis bien. Je sens une grande lumière dans ma main.
J’ai l’impression de venir d’un pays très lointain, d’une grande lumière où tout est tranquille, en paix et plein d’amour. »

André est en séance de psychanalyse corporelle ; il est sur le dos, tendu et porté par son engagement corporel. Il assiste à ce qui se déroule à l’intérieur de lui, en images, en sensations et en émotions. André nous livre ici une partie de son revécu de sa naissance.
A partir d’ici vous allez entendre ce que vit le bébé dans une dimension que nous ne pouvons imaginer nous qui l’attendons de l’autre côté avec tellement de bonheur et d’attention amoureuse. Nous sommes obligés de vous prévenir que le vécu du bébé est loin de cette ambiance chaleureuse dans laquelle on croit l’accueillir.
« Je me sens écartelé entre deux mondes. Je ne veux pas sortir de ma bulle. Il y a trop de violence à l’extérieur. J’ai peur d’être emporté. »

Dans tous les cas rencontrés en psychanalyse corporelle et pour toutes les étapes, le bébé est dans une alternative : rester ou partir, vivre ou mourir. Nous sommes ici dans la première étape de la naissance, la décision de naître. Cette décision qu’il va prendre plus ou moins vite, le programme plutôt optimiste ou plutôt pessimiste par rapport à la vie terrestre. Et l’adulte retrouvera cette même façon d’appréhender le monde tout au long de sa vie.

Le ventre se resserre, les contractions sont là, le milieu devient hostile alors qu’il n’était qu’amour et harmonie. Dans la séance corporelle, André est en « chien de fusil », dans une tension terrible pour rester.
Pour André, il n’y a pas de véritable décision à prendre car ce n’est pas l’heure biologique de naître et pourtant les évènements le poussent dehors. Il est prématuré et tout s’accélère malgré lui, il est emporté et il a peur. En réalité il n’a pas le choix ! Ce dilemme aura bien sûr plus tard dans sa vie, des conséquences sur la façon qu’il aura de ne jamais vraiment prendre de décision, de croire et de penser qu’il n’a aucun choix.
« Ma jambe gauche est prise dans le cordon. Je me retrouve coincé par le pied. Je n’arrive pas à me dégager, … »
André vient d’entrer dans la deuxième étape de la naissance que l’on appelle, le long couloir du ventre. Il est en train de tenter de progresser vers une hypothétique sortie dans une reptation très compliquée, difficile, éreintante…
« Au fur et à mesure j’ai l’impression de reculer tellement ce tunnel est sans fin, sans aucune prise et glissant à la fois ».
André se retrouve dans des séances où il s’épuise tant il est occupé de retrouver cette force surhumaine qui habite le petit à cet endroit. Impossible d’imaginer la force qu’il a fallu dans ces instants. « La façon dont nous avons traversé cette étape va programmer notre personnalité pour supporter des doses plus ou moins grandes de souffrance avant de pouvoir à nouveau progresser.»[4]

« J’ai mal de partout. Je suis désespéré. Je n’arriverai pas à sortir de là. Je suis trop petit. Il faut qu’on vienne me chercher. »
Dans cet effort surhumain pour avancer, millimètre après millimètre, André a accès à l’histoire familiale et à ce qui se joue au travers des contractions.
« Ma maman a peur. Je vois une dispute entre elle et mon père quand elle était enceinte. Elle ne l’a pas reconnu quand il est revenu des camps et de la guerre où il a survécu comme une bête. »
André est dans les pensées de sa maman, et soudain une autre information surgit dans son esprit.
« Maman pense à ma petite sœur aînée Annette qui est morte quelques mois après la naissance. Elle pense à cette petite fille qu’elle voudrait donner à mon papa pour pouvoir le récupérer un peu. Ils ne font plus l’amour depuis plusieurs mois. »
Pour André, c’est une déflagration. Dans ses séances de reptation spirale, à la façon d’une vis, il s’arrête comme s’il négociait de lui à lui, de lui à maman et à la vie, l’intérêt de continuer. Maman espère une fille pour reconquérir son mari. Mais André n’est ni Annette, ni même une fille.
Instants suspendus… Souffrances endurées… Négociation à la vie à la mort.
Mais une loi implacable est là, que l’on retrouve aussi dans la vie : tout ce qui n’avance pas endure et souffre.
« Dans son ventre je force et je m’épuise. Je veux l’aider, je veux la sauver ma maman. Je veux les réconcilier.
Mon papa a tellement souffert. Il aimerait avoir une petite fille, il n’y a que des garçons dans la famille.
Mon papa aussi il l’aime ma maman, mais il ne sait pas comment faire avec elle. Elle a tellement peur des hommes. Elle a peur de la force, de la virilité et de la brutalité. Elle a besoin de tendresse et de câlins. Et moi je suis venu pour ça, pour leur apporter tout ça. »
Et André se bat dans la séance, il rampe, il avance de plus en plus difficilement. Son épaule coince, l’épuisement le guette, ses forces l’abandonnent. Tout est difficile. Il ne peut pas abandonner. Il doit leur dire tout cet amour possible. A cette étape là, l’enfant a toujours le sentiment d’être la solution d’amour pour ses deux parents.

Nous sommes maintenant devant la troisième étape, les points de blocage. Au bout de cette avancée quasi impossible, il se trouve coincé. Et pourtant il faut sortir. Il faut vivre. Mais à quel prix ?
« Je suis obligé de me débrouiller tout seul pour sortir. Je ne peux pas compter sur ma maman. Elle a tellement peur de me perdre, elle serre tellement fort, mon épaule coince. Je vais montrer comment on fait pour sortir. »
Dans la séance, André est prêt à tout, il est une véritable bombe de douleur, prête à éclater. André va devoir devenir une bête, comme son père l’a été pour survivre dans les camps.
« Je ne veux pas mourir. Il faut que je passe absolument. Je pousse comme un fou, comme une bête. Rien ne peut m’arrêter. »

André est maintenant sorti. Les souffrances ont disparu et pendant un instant, tout est en suspens. Dans cette séance, cette dilatation est visible dans la posture et les gestes. Il se retrouve sur le dos, tout en ouverture, dans une espèce d’apnée.
L’enfant à ce moment là, découvre la terre avec plaisir et ivresse. C’est la quatrième étape de la naissance, les modalités de la sortie. Ce niveau de plaisir sera un étalon de mesure, que l’adulte s’efforcera de retrouver tout au long de sa vie.
« Ca y est, je commence à sentir l’air dehors. Je sors, je suis dehors. Je me sens bien. J’ai les bras écartés. Tout est redevenu calme. J’ai l’impression d’être une montagne, que rien ne pourra m’abattre. Une force tranquille au milieu de la tempête. »

Mais c’est un moment qui ne dure jamais longtemps…
« (…) il m’attrape par les pieds, la tête en bas. Il me tape dans le dos. Il faut que je respire. Au bout d’un moment je sens de l’air qui rentre dans mes poumons. Ca rentre et ça sort. Ca y est, je respire. Je crie.»
Juste après ce cri, André découvre l’imperfection de la terre avec le froid, le bruit, la lumière des néons, les gestes brusques… Lui qui sort de ce ventre où tout était en en harmonie, il les vit comme des agressions, pourtant bien involontaires du point de vue humain.
Alors dans la séance, André retrouve quelque chose qui se contracte, il est dans la cinquième étape de la naissance, la découverte des humains sans amour au regard de l’amour dont il vient.
« Je ne veux pas qu’ils me touchent. Ils ne savent pas d’où je viens. Ils ont oublié d’où ils viennent. Il n’y a pas d’amour. C’est la guerre de partout. Je ne suis pas venu pour ça. »

L’enfant entre en prise directe avec un monde qui ignore les pas de géant qu’il vient d’accomplir, et qui n’a donc aucune mesure de toutes ces étapes où il a du se battre, à la vie à la mort, que ce soit physiquement dans les 3 premières ou psychiquement dans les suivantes.
Bien sûr, depuis le monde des humains, c’est avec amour que l’on croit l’accueillir. Mais le bébé vit encore dans un tout autre niveau de perception, une dimension d’amour sans commune mesure avec l’amour humain.
Alors tous les gestes et l’intériorité des êtres autour de lui, si préoccupés par leurs problèmes, lui apparaissent tellement froid.
« Je sens une pipette dans la bouche. Cela me fait vomir.
Elle me frotte de partout, sur la tête, le dos, le ventre, les jambes.
Ils me tirent dans tous les sens.
J’entends crier dehors, c’est de la folie.
Elle me met les jambes dans un lange.
Elle me serre les jambes. Je ne veux pas. Je veux rester libre.
Je ne veux pas me retrouver coincé à nouveau. »

La seule solution pour l’enfant est de retrouver ses parents, persuadé que là au moins il y aura de l’amour, qu’ils seront l’exception humaine en matière amoureuse.
Mais même si sa maman l’accueille avec tout l’amour possible, il sent tout ce qui se joue en elle et comme elle est tournée vers autre chose que lui.
« Quand je suis contre elle, elle ne me regarde pas. Elle est ailleurs. Elle pense à ma sœur qui est morte quelques années auparavant. Elle est déçue. On lui dit que c’est un petit garçon. Elle voulait une petite fille pour faire plaisir à mon papa. Les garçons, ça devient des brutes. Elle ne veut pas de ça. Elle a peur des hommes. Dans son monde, les garçons ne savent faire que la guerre. Ils ne savent pas aimer. Ils n’ont aucune tendresse.»

Nous sommes devant la sixième étape de la naissance, tout voir jusqu’à la folie. Car là brutalement, il reçoit la folie du monde jusqu’à la lie, car sa maman elle aussi, dans ce monde des humains, n’a aucune conscience – et c’est bien normal – de qui il est réellement.
Dans sa séance corporelle, André s’approche, dans un puissant engagement corporel, d’un instant intenable d’un point de vue psychique. Pour résister, il n’a pas d’autre solution, comme on le vérifie pour chaque naissance, que d’installer ce que l’on appelle un écran tant il s’agit à cet instant « de moins voir pour moins souffrir».

«J’ai tout perdu d’un côté et de l’autre. Je me retrouve tout seul. Je suis tout seul sur cette terre maintenant. Je me retrouve entre le ciel et la terre. J’ai tout perdu : la lumière, le ciel, les étoiles, l’amour.»
C’est la septième étape de la naissance, l’installation de l’écran. Il s’est séparé de l’essentiel mais il a sauvé sa raison. « Chacun sait que l’on devient fou pour une seule raison : l’insupportable douleur du monde « sans amour ». Dès lors, on comprend pourquoi il sera vital de se voiler la face toute notre vie, grâce à un écran.»[5]

«Je ne suis rien, ni un homme, ni une femme. Je n’existe même pas. Ils n’avaient même pas prévu un prénom pour un garçon. Plus jamais je ne serai un petit garçon. Je ne serai jamais un homme.»
Ce sont ces convictions, gravées au plus profond de son être, qui vont agir de façon subconsciente dans toute la vie d’André qui va désormais adopter et répéter ce type de comportement.

Ni bourreau, ni victime

Il n’y a pas de revécu complet du traumatisme en psychanalyse corporelle, sans avoir revisité le monde des « bourreaux », car ce sont des bourreaux dans le monde de l’enfant même s’ils ne font qu’incarner la maladresse et l’imperfection humaine. André a revécu sa naissance jusqu’à ce niveau de séance que nous appelons en psychanalyse corporelle « ni bourreau ni victime[6]».

« Mon papa et ma maman, ils ne font plus l’amour depuis longtemps. Elle espérait que si elle donnait une fille à mon papa, il serait content et qu’elle le retrouverait.(…) Il était sévère mon papa mais il m’a aimé. Il était dur à la souffrance, il s’est toujours débrouillé tout seul, lui aussi. »
Alors André découvre une autre version du monde. Il accède aux blessures profondes de ses parents et comprend alors pourquoi maman et papa sont ainsi ; il comprend qu’il s’agit seulement de maladresses d’amour issues de leur propre passé traumatique.

Et au bout de la haine et du désespoir, vient à ce niveau final de séance, un incroyable instant d’amour. Il est si puissant que toute la vie de l’être qui revit sa naissance est nourrie de cette nouvelle compréhension de son histoire. Il aperçoit sa vie de tellement plus haut, comprend ses comportements, ses agacements, ses crises, tout son fonctionnement. Il voit comme sa personnalité toute entière a été fondée à travers ces sept étapes. André comprend alors pourquoi aujourd’hui dans sa vie il lui est si difficile de prendre une décision, de s’affirmer en tant qu’homme parce qu’un homme, dans son histoire, c’est l’équivalent d’une bête. André comprend pourquoi il est si souvent disparaissant, en se faisant tout petit et bien gentil.

La mémoire cellulaire garde à jamais gravée en elle cette traversée du ventre maternel. Cette mémoire est accessible à tous ceux qui s’engagent dans une véritable recherche sur eux-même dans leur psychanalyse corporelle.

Revivre sa naissance, c’est rencontrer ces instants déchirants où il nous faut renoncer à de grandes perceptions d’une autre dimension pour prendre corps dans cette humanité avec toutes ses maladresses d’amour. Mais c’est aussi accéder à une vérité qui éclaire toute notre vie, qui a le pouvoir de nous réconcilier avec notre histoire et notre famille, et qui va permettre, dans le présent, de profiter de cette connaissance pour mieux nous aimer et mieux aimer nos parents et donc tous les autres sur terre.

Emmanuel Girard-Reydet,
Psychanalyste corporel

[1] MONTAUD, B. et DURET, J.-C., Allo mon corps, les fondements de la psychanalyse corporelle, Éd. Edit’as, 2005.

[2] MONTAUD, B., L’accompagnement de la naissance, Éd. Edit’as, 1997. 4 p103. 5 pp 139-140.

[3] André est un prénom d’emprunt. Tous les éléments cités entre parenthèses et en italique sont issus de son bilan écrit au terme de la reconquête de sa naissance. Nous n’avons repris que quelques éléments afin de ne pas alourdir le texte et de garantir l’anonymat.

[6] MONTAUD, B., et coll., Ni bourreau ni victime, Éd. Edit’as, 2009.

 

Reflets N°10

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